Le Syndicat CGT-MJC

L’Union Générale FERC CGT des personnels des MJC et de leurs Fédérations est l’Union de l’ensemble des syndicats de la CGT qui interviennent dans le champ des Maisons des Jeunes et de la Culture de France et dans leurs fédérations régionales et nationales (FFMJC, CMJCF, FRMJC).

L’UG CGT MJC est affiliée à la FERC CGT – Fédération de l’Education, de la Recherche et de la Culture qui est une des fédérations qui composent la confédération CGT.

Selon ses statuts, l’Union Générale détermine son orientation et son action en fonction des principes du syndicalisme de masse et de classe définis à l’article 1 des statuts de la Confédération Générale du Travail. Elle a pour but :
a) – de regrouper tous les personnels adhérents pour la défense de leurs intérêts moraux et professionnels ;
b) – d’étudier tous les problèmes professionnels, sociaux et économiques intéressant le secteur de l’éducation et la culture, et plus particulièrement ceux des Maisons des Jeunes et de la Culture ;
c) – de présenter toutes revendications, observations ou projets d’ordre général.

Dans le projet démocratique d’éducation populaire des MJC, la cogestion est un apport spécifique. En ce sens les MJC rejoignent (et ont devancé) le préambule de la constitution de 1946 sur la représentation des salariés qui stipule que « tout travailleur participe, par l’intermédiaire de ses délégués, à la détermination collective des conditions de travail ainsi qu’à la gestion des entreprises».

Dans le système co-gestionnaire, les statuts prévoient que les représentants des salariés (DP) sont membres des conseils d’administration . En occupant cette place de co-gestionnaire au sein des MJC et des fédérations, les personnels acteurs du projet de l’entreprise apportent la confrontation et consolident leur outil de travail en le ramenant à sa destination, en battant le rappel au respect des règles inscrites et établies, en faisant respecter les droits et les devoirs de chaque partie, et notamment les obligations de l’employeur (sur le droit du travail, les conventions collectives et les accords d’entreprise), en revendiquant des droits nouveaux.

A côté de la défense des intérêts moraux et matériels du personnel, les salariés dans leur section syndicale et leurs représentants ont tout intérêt à veiller et à intervenir sur les orientations de l’association et les contenus, pour donner de la chair au projet sur la ville ou dans le quartier. C’est affaire de crédibilité, d’utilité, de pérennité pour l’association et pour les emplois. A la CGT (MJC) nous ne prônons pas un projet d’éducation populaire autogéré mais un projet co-géré mettant en oeuvre une organisation tripartite des responsabilités qui associent les partenaires objectifs liés au projet dont les salariés qui, doivent être entendus et reconnus, mais dont l’autorité se situera à la mesure de l’engagement fourni.

L’importance de l’organisation des salariés des MJC, avec la CGT et celle du développement du combat syndical sont donc des enjeux fondamentaux.